Gens qui rient
Tout est vrai... et son contraire aussi. Je n'arrive pas à me décider, alors je ne choisis pas et je regarde. J'aime que l'on contredise autant que l'on confirme, car on contredit pour le sport et on confirme quand on est d'accord. Encore que... l'accord ne prend corps qu'à la condition d'un corps à corps conflictuel, démentiel, paradoxal et outre-reins.
Est-ce que tout est simple, ou bien tout est-il compliqué? Pourquoi faire simple? Si tout est trop simple, cela devient très compliqué de s'y retrouver, on ne sait plus sur quel pied danser, quel contre-pied adopter... La vérité? Non. Juste la santé, l'équilibre, le pied posé qui se déplace et danse avec la vie. Il n'y a rien à dire au fond, juste à écouter la petite musique qui guide solennellement, surement vers le chemin à adopter, les pieds ne font que suivre le chemin balayé, l'esprit s'en est allé, dans les questions il se perd, dans les réponses il ne se retrouve pas, au fond, le sommeil est son refuge, la mort son abri éternel. Ouf. Tout est faux, alors que croire? Si le monde n'existait pas? Si je n'existais pas? Quelle différence? Quelle indifférence! Aucun désir, aucune volonté, aucune révolte, la stérilité... Non! Cela ne peut être! Je le sais!Pourquoi y voyez-vous tant d'absurdité?
Hélas, hélas... L'impertinence est toujours pertinente. Ehhhh oui, ma brave dame. (Oui, Gisèle, c'est à toi que je cause.)
L'absurde est peut-être la seule vérité... l'amour aussi, oui.
Bon.