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Un rêve de papillon
25 septembre 2006

Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie.

Rentrer dans le lard du cochon pour voir un peu quelle tête il a. Roule ta bille et tire-toi. Ramasser les éclats de voix dans le caniveau pour canins et veaux, car les histoires romanesques de Rocambole sont folles et molles. Oui, on nous aurait menti. Je ne veux rien mais je parle pour trancher chaque feuille de chou.

Oh et puis zut.
Avez-vous parfois cette impression de vouloir déverser des litres d'encre sur un papier qui ne sera jamais assez froissé? Torturer le papier autant que les mots, en mesurer l'élasticité et l'incapacité à contenir l'énergie salvatrice qui coule et remplit des tonneaux entiers à vider. Tout vider pour tout violer. Bigarrer, sans doute est-ce colorer une porte de prison de mille façons, je n'y vois que l'action du brigand écorché prêt au sacrilège facile et léger. Pourtant, le sens de la bigarrure est la multiplicité colorée. Je veux être seule. On est tous un peu mégalo, ou peut-être pas. Mais c'est quand on ne veut pas que l'on accède à ce que l'on désire tout bas. Bigarrer, je ne sais pas pourquoi je parle de ça. Violer?  Ne pas chercher la simplicité. Rompre et recommencer. Se tremper jusqu'au cou dans le désir de se détruire. Ecorcher le papier.
Plouf!

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Commentaires
B
J'ai souvent l'impression d'être renversé par un flot de mots, un flux d'info qui ne font que me traverser...
Un rêve de papillon
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